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1.
Infect Dis Now ; 52(5): 280-285, 2022 Aug.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-1991060

ABSTRACT

OBJECTIVES: The HEMVACO study evaluated the humoral response after mRNA anti-SARS-CoV-2 vaccination in an hematological cohort. METHODS: HEMVACO was a prospective, multicentric study registered in ClinicalTrials.gov, number NCT04852796. Patients received two or three doses of BNT162b2 vaccine or mRNA-1273 vaccine. The SARS-CoV-2 TrimericS IgG titers were measured 1, 3, 6 and 12 months after the second dose. RESULTS: Only 16 patients (11.6%) were naive of hematological treatment and 77 patients (55.8%) were on active treatment for hemopathy. Among the 138 analyzed patients, positive antibody titer at 1 month was obtained in 68.1% of patients with mean serology at 850±883 BAU/ml. Risk factors for vaccine failure were anti-CD20 therapy (OR=111[14.3-873]; P<0.001), hypogammaglobulinemia under 8g/L (OR=2.49[1.05-5.92]; P=0.032) and lymphopenia under 1.5G/L (OR=2.47[1.18-5.17]; P=0.015). Anti-CD20 therapy induced no anti-SARS-CoV-2 seroconversion (96%). Seventy-eight patients (56.5%) received a third dose and could reach the SARS-CoV-2 TrimericS IgG titer of high-risk patients (P=0.54). The median titer at 379 BAU/ml distinguished two groups of vaccine response (99±121 BAU/ml versus 1,109±678 BAU/ml). CONCLUSION: Vaccination should be performed before anti-CD20 therapy if the hemopathy treatment can be delayed. Administration of the third vaccine dose was interesting for patients with suboptimal response, defined by a 379 BAU/ml titer in our study.


Subject(s)
COVID-19 , Hematologic Diseases , Vaccines , 2019-nCoV Vaccine mRNA-1273 , Antibodies, Viral , BNT162 Vaccine , COVID-19/prevention & control , COVID-19 Vaccines , Humans , Immunoglobulin G , Prospective Studies , RNA, Messenger , SARS-CoV-2
2.
Infectious Diseases Now ; 51(5, Supplement):S146-S147, 2021.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1336515

ABSTRACT

Introduction Dans ce contexte de crise sanitaire, la vaccination est un enjeu majeur pouvant permettre le contrôle de la pandémie liée au SARS-CoV-2. Dès janvier 2021, les professionnels de santé (PDS) de plus de 50 ans ou avec facteurs de risque sont devenus éligibles aux vaccins à ARNm. L’autorisation de mise sur le marché du vaccin AztraZeneca (AZ) a permis d’étendre l’indication vaccinale à tous les PDS début février 2021. Matériels et méthodes La vaccination AZ a débuté dans notre établissement le 09/02/2021 et s’est initialement organisée dans plusieurs services considérés à risque afin d’optimiser l’offre vaccinale. Les cadres de chaque unité ont recensé les soignants volontaires à la vaccination et un binôme IDE/médecin s’est déplacé dans chaque service afin d’effectuer la consultation médicale et la vaccination. Un premier recensement des effets secondaires post-vaccinaux a spontanément été réalisé par les cadres devant les nombreux symptômes rapportés dans les 24h suivant l’injection, puis complété par les IDE du centre de vaccination sur appel des PDS vaccinés. Résultats Du 09 au 12/02/21, 144 soignants ont été vaccinés avec l’AZ dont 107 femmes (74 %). L’âge médian était de 38 ans [22-58]. Parmi eux, on dénombrait 26% de médecins/internes, 48 % IDE/IADE, 13 % d’AS, 9 % de sages-femmes/auxiliaires puéricultrices et 13 % d’autres catégories. Les principaux services concernés étaient l’oncologie (7,6 %), l’hématologie-maladies infectieuses (5,6 %), la médecine polyvalente (7,6 %), les urgences/SMUR (22,9 %), la réanimation (13,2 %), la rhumatologie-pneumologie (6,3 %), la gastro-entérologie (4,2 %), le pôle mère-enfant (18,1 %). Les données de tolérance ont pu être recueillies chez 127 soignants (88 %). Seulement 27 vaccinés (21 %) n’ont présenté aucun symptôme post-vaccinal. Les principaux symptômes décrits étaient : fièvre (41 %), frissons (35 %), asthénie (34 %), courbatures (37 %), céphalées (31 %), douleurs au site d’injection (9 %) et troubles digestifs (6 %). Ces symptômes semblaient plus fréquents chez les femmes (82 % vs 71 %) (OR 1,86 [IC 95 % 0,75-4,61], p=0,18), et étaient significativement plus élevés chez les PDS de moins de 35 ans (90% vs 72%) (OR 3,46 [IC 95% 1,21-9,86], p=0,02). Ces effets secondaires ont généré 7 arrêts de travail. Une soignante a été prise en charge au SAU 4jours après la vaccination pour un tableau de dyspnée progressive dont le lien avec la vaccination n’a pas été définitivement établi. Conclusion Si l’idée de vacciner directement dans les services semblait séduisante afin de pouvoir vacciner rapidement les soignants les plus exposés au SARS-CoV-2, la tolérance modérée de ce vaccin a donné lieu à la suspension de la campagne organisée dans les unités afin d’éviter un nombre trop important d’arrêts de travail sur la même période. Elle s’est secondairement mise en place de manière échelonnée au centre de vaccination Covid-19 de l’établissement. Même si les symptômes systémiques observés ont été fréquents, ils restent cependant superposables aux données de tolérance issues des études cliniques du vaccin AZ.

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